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Pratique du Kung fu

L’art martial permet la maîtrise de soi par le contrôle émotionnel et mental. C’est une voie qui utilise les émotions (souffles) pour nourrir le mental (esprit) et le transformer (sublimer).

Méthode en quatre piliers

Cette méthode est basée sur les trois dimensions universelles existantes en chacun de nous. Nous avons tous un corps, un cœur et une tête. Ces trois merveilles nous permettent de nous réaliser en tant qu’être unique existant dans l’univers. Mais cet être « unique » n’est ni un corps physique, ni un cœur, ni une tête. Il s’agit donc de découvrir notre identité humaine entre le ciel et la terre qui est le quatrième pilier (dimension) ou la pure vacuité qui révèle la nature profonde et unique de chaque être.

Le kung fu est l’une des voies possible de cette réalisation. Dans un premier temps il s’agit de se fabriquer un corps solide et rempli d’énergie. Ensuite le développement du souffle vital permet de nourrir l’esprit pour enfin accéder à cette expérience formidable et extraordinaire dont les mots ne peuvent pas dévoiler la véritable essence.

Pour réaliser les quatre piliers (dans le Kung fu) il est possible de procéder en trois étapes :

1. Travail des postures et des formes pour créer une essence véritable ou une énergie palpable et visible. Les postures de base comme le cavalier, l’arbre, etc. sont les compléments du travail physique (marche, course ou autre). En bref un travail physique bien concret et spécialement concentré sur le développement de la force des jambes et de l’enracinement. Cette étape est appelée « coiffure » car elle est la partie visible (la pointe de l’iceberg). Pourtant cela est la base de tout entraînement et sans cela on risque de s’envoler on ne sait où.

2. Travail de la souplesse et ouverture du cœur pour laisser venir le souffle primordial à la surface. Ceci concerne aussi le fait de ne plus juger les autres (en tant que personnages ou techniques, méthodes) car cela ne permet pas l’ouverture du cœur qui est le centre de toutes les émotions et de l’énergie vitale. La souplesse est indispensable (autant le corps que l’esprit), car c’est cela qui permet au souffle de circuler et de fructifier. Cette étape est une « extension » qui permet d’aspirer l’essence alors fixée dans la première étape et permettant ainsi de passer à l’étape suivante.

3. Travail de la méditation pour utiliser le souffle acquit et de créer la sublimation par l’alchimie. La sanctification du souffle est primordiale pour accéder à un niveau plus élevé. On apprend à fixer les essences (par ex. le parfum des fleurs) au niveau du cœur pour nourrir l’énergie vitale ou le souffle subtil. La véritable méditation est celle où l’on ne cherche pas à contrôler le souffle, mais où on se laisser bercer par celui-ci. Toutes les techniques de respirations sont des étapes de préparation à la méditation contemplative qui demande juste un travail de lâcher prise. Cette étape est une « relaxation » qui ouvre la porte à la quatrième dimension (pilier).

Le quatrième pilier est la vacuité ou le vide. Cet état de non-être ou de non-agir pourrait ou devrait même être la première étape de toute la méthode, mais en pratique cela reste une théorie. C’est pour cela qu’on commence par la « coupe de cheveux » puisque la coiffure quand bien même elle soit située au plus haut niveau du corps, représente la base spirituelle de l’être. Il faut savoir que l’arbre de vie de la conception du Kung fu est inversé par rapport à notre conception de ″l’arbre″ dont les racines sont en bas. Dans le cycle sexagésimal du zodiaque chinois les racines (10 troncs célestes) sont en haut, alors que les branches (12 rameaux terrestres ou signes du zodiac) sont en bas. Tout comme le Sud qui se trouve en haut d’une carte dans ta tradition taoïste (yang, soleil, midi, été, lumière, etc.)

Cette inversion de conception doit être intégrée dans notre culture si on veut avancer. Le dragon chinois ne crache pas du feu, mais de l’eau et l’Ouest est associé à la couleur blanche au métal et au meurtre (selon le Tao), ce qui veut dire nous pourrions bien avoir à nous remettre en question même si on ne peut pas toujours prendre les mots à la lettre.

La véritable culture n’a pas de frontière et l’unicité qui existe en chacun de nous, ne s’occupe pas de savoir à quoi nous appartenons ni d’où nous venons. Ce à quoi nous aspirons à travers nos différentes disciplines ou pratiques quotidiennes est cette vérité intérieure ou ce rêve de perfection nous permettant d’échapper à la souffrance.

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