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Arts martiaux yverdonnois

Yverdon-les-Bains

La ville d’Yverdon-les-Bains est un endroit favorable à la pratique des arts martiaux si l’on en croit le nombre de clubs et de pratiquants qui y évoluent.

Le recensement de 2010 dénombre environ 26 clubs et au total 1500 pratiquants d’arts martiaux et de sports de combat.

L’école de judo Dégallier avec ses 450 membres et les centres Judo Kwai et Amis du judo (au tot. envir. 200 membr.), démontrent que cette discipline est la plus pratiquée parmi ce qu’on appelle la famille des arts martiaux yverdonnois.

Il existe une différence entre l’art martial et le sport de combat qui n’est pas moindre. On peut expliquer ceci par le fait que le judo qui est situé quelque part entre les deux, voire même comme un sport qui s’apparente à la lutte, est généralement pratiqué en tant que sport de compétition et non comme un art martial traditionnel. Le succès de la compétions est logique dans notre société qui fonctionne si bien de cette manière.

Dans l’art martial traditionnel le combat se fait contre soi-même et c’est pour cela que peu de gens s’y adonnent vraiment. La sélection est même beaucoup plus dure qu’on l’imagine, car il est exceptionnel de rencontrer des véritables pratiquants d’arts martiaux traditionnels.

Sous la couverture du mot « sport » se cachent les arts martiaux reconvertis vers la compétition et qui sont donc devenus des sports de combat ou des luttes. Les arts martiaux ont aussi donné naissance au close-combat, au Krav Maga et autres techniques destinées à l’armée, la police, etc.

La compétition et l’art martial traditionnel sont en pure contradiction puisque dans l’art martial le but n’est pas le combat contre un adversaire mais contre son propre égo.

Dans la compétition il y a une mise à mort symbolique de l’adversaire et par cette domination, un culte de la personnalité très évident (médaille, gloire, performance, victoire, etc.)
Il est impossible de lutter contre un tel mouvement car dans notre société, ceci est devenu une condition d’existence. On bassine les enfants dès leur plus jeune âge à être compétitifs pour pouvoir faire face au monde, au marché du travail et à toutes les facettes de l’univers qui nous entoure.

Sous la couverture du mot « jeu » on s’adonne à la compétition et sans se rendre compte on devient dépendant de groupes, de cercles et d’influences invisibles mais pourtant bien présentes.

Le bienfait de l’art martial traditionnel est simplement la liberté qu’il procure. La plupart des arts martiaux d’Extrême-Orient proviennent du temple Shaolin en Chine et auparavant de l’Inde. Le Karaté japonais, les arts martiaux vietnamiens ou le Tae Kwon Do coréens sont les descendants les plus proches du Shaolin, berceau du Kung fu et du Zen.

Le Zen

Autrefois le Zen s’appelait Chan (禪) en Chine, et ce caractère (idéogramme) a la particularité d’évoquer l’enseignement spirituel qui permet de découvrir la nature profonde de l’être. Il existe une part de nous-mêmes qui est unique à chacun et qui permet l’union avec le cosmos. Le Zen (Chan), signifiant étymologiquement le fait de s’adonner à la méditation, est une quête de son propre chemin qui oblige le chercheur à abandonner les croyances, les dogmes et tout ce qui est raconté. Seule la vérité intérieure et profonde est sollicitée sans aucune parole.

Un bon coup de poing vaut mieux que de vaines paroles (Proverbe Chan – Kung fu Shaolin).

Le Zen préconise les coups de bâtons (en Asie), alors qu’en Occident on associe ce concept à l’acceptation non-violente de tout ce qui arrive. C’est sans doute une évolution et une preuve que la culture est toujours vivante si elle voyage.

Le Terme Zen est japonais (bien que l’idéogramme 禪 soit chinois). Il est un dérivé de Zenna, auparavant Channa en mandarin et Dhyana en sanskrit. Cela signifie : contemplation, méditation, recueillement, etc.

En Occident on dit : Rester Zen !

En français Zen est le verlan de "nez" qui est, comme par hasard, aussi l’objet de vision du méditant. Dans certaines pratiques de Zazen (posture assise de méditation Zen) on garde les yeux mi-clos en regardant son nez.

Ceci dit il faut voir un peu plus loin que le bout de son nez. Simplement rester Zen ne veut rien dire du tout.

L’art martial traditionnel d’Extrême-Orient quel qu’il soit (karaté, kung fu, Vo-vietnam, Tae kwon do, etc.) est lié au bouddhisme Zen, non pas en tant que religion, mais comme philosophie.

Le Chan existe encore en Chine, mais le Zen japonais a pris plus d’ampleur par le fait que les japonais sont des perfectionnistes extrêmes et dotés d’une volonté inimitable.

Peut importe Chan ou Zen, ce qui compte c’est de comprendre qu’un karatéka ou un pratiquant de kung fu traditionnel, font la même recherche. D’ailleurs les techniques sont très proches, ainsi que les postures de base dont particulièrement celle du cavalier qui existe dans pratiquement toutes ces diverses disciplines martiales, y compris le Qi gong et le Taiji quan.

Zen

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